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Pourquoi il est maintenant indispensable d’avoir un chatbot dans son hôtel

Le «chatbot» a été un mot à la mode au cours des douze derniers mois dans un large éventail d’industries. Dans deux ans, la personne moyenne aura plus de conversations avec les bots qu’avec leur conjoint – selon Gartner. 

 

2017 a jusqu’à présent vu une explosion de divers chatbots disponibles sur les applications de messagerie populaires couplé à des méthodes plus simples de conception, de mise en œuvre et de gestion grâce aux nouvelles plates-formes et intégrations disponibles pour les développeurs et les organisations. Tout cela en collaboration avec l’accès aux moteurs d’intelligence artificielle et aux outils d’apprentissage automatique fait du chatbot moderne quelque chose qui a déjà commencé à changer le visage de l’industrie hôtelière. 

Holiday Inn est devenue la première grande chaîne d’hôtels au Japon à adopter le dernier concierge de l’intelligence artificielle (IA), Bebot. Maintenant, les clients de l’hôtel qui s’enregistrent au Holiday Inn Osaka Namba seront desservis par Bebot. Les nouvelles suivent après que les géants de l’hospitalité tels que Hilton et le Cosmopolitan Las Vegas ont adopté l’utilisation de l’IA pour améliorer les expériences des clients. Selon les créateurs de Bebot, Bespoke Inc .; 

 

« Bebot est un chatbot alimenté par l’IA qui agit comme un concierge d’hôtel. Il est conçu pour offrir aux clients une assistance instantanée en temps réel, comme des recommandations exclusives pour les sites populaires et peu connus de la région, répondant aux questions que seul le personnel de l’hôtel connaîtrait, ou même pour faire des réservations de restaurant. 

 

Le désir du consommateur pour la vitesse de l’information est plus grand que jamais. Une génération entière d’invités préfère ne pas décrocher le téléphone à la réception ou parler à un être humain. Ils n’ont pas non plus l’habitude d’attendre que quelqu’un réponde à une question simple ou d’attendre que quelque chose soit distribué. Le Chatbots peut fournir une solution de produit unique, qui s’adresse à ce type d’invité dans plusieurs scénarios différents dans plusieurs langues avec des ressources très limitées requises du point de vue de l’hôtel, offrant ainsi une meilleure expérience tout en réduisant les coûts de personnel. 

 

Gartner prédit que d’ici 2020, 30% des sessions de navigation web se feront sans écran – une des raisons de soupçonner que le moteur de réservation d’hôtel tel que nous le connaissons finira par disparaître ou du moins ne sera plus l’objet principal. 

 

Du point de vue de l’expérience client, un chatbot peut augmenter et améliorer la correspondance avec les visiteurs et l’engagement des visiteurs. Sans aucun doute, en tant qu’application de messagerie, les chatbots peuvent parler à un autre canal de réservation, ce qui permettra aux clients de découvrir et réserver leur séjour sans effort grâce à une interface de chat. Les options de personnalisation sont infinies, de sorte que l’hôtel peut offrir des offres ou des options personnalisées instantanément et directement au client par chat à tout moment avant, pendant ou après leur séjour. 

 

Obtenir des commentaires des clients après le séjour ou obtenir des commentaires des clients va être beaucoup moins invasive via un chatbot par rapport au marketing par courriel traditionnel, qui est souvent ignoré. Être capable de répondre en un seul clic à une question améliorera sans aucun doute le taux de réponse des clients. 

 

La fidélisation de la clientèle peut être augmentée grâce à un mélange de contenu personnalisé et pertinent fourni par le robot, associé à des intégrations aux meilleures plates-formes de communication. Imaginez être capable de réserver une chambre pour un voyage d’affaires via Slack, plus facile que de communiquer avec votre assistant! 

 

Tout cela se passe vraiment maintenant grâce aux chatbots. 

 

Maintenant que vous avez compris la nécessité d’avoir un chatbots dans votre hôtel, notre équipe Rosie Bot vous aide à mettre en place les 5 fonctionnalités incontournables pour votre prochain concierge virtuel. 

Chez Rosie, nous offrons aux hôtels un moteur de réservation conversationnel sur leur page Facebook Messenger, sur le web, via l’assistant Google (OK google) et aussi via sms et skype. Comme le processus de réservation se déroule dans une application de messagerie, il s’agit d’une nouvelle chaîne où les clients peuvent vérifier les prix et la disponibilité et réserver leurs séjours.  

 

  1. Offrez la fonctionnalité clé de votre chatbot tout de suite 

Lorsque vous lancez un chatbot pour la première fois, il est difficile de penser à toutes les différentes combinaisons de mots que les gens peuvent utiliser pour dire quelque chose d’aussi simple que « Je voudrais réserver une chambre ». Jusqu’à ce que nous ayons des systèmes de traitement du langage naturel (PNL) plus évolués, la meilleure chose à faire est de commencer par des réponses prédéfinies, ce qui fournit des raccourcis utiles pour une frappe sans relâche. 

 

Opter pour cette approche, au lieu d’avoir un chatbot ouvert sans raccourcis d’arbres de décision, les utilisateurs savent immédiatement qu’ils ne parlent pas avec un agent humain – définition des attentes dès le début. Au fur et à mesure que votre modèle basé sur la PNL évolue et apprend avec les interactions des utilisateurs, votre chatbot deviendra plus intelligent chaque jour pour répondre aux questions fréquemment posées dans un proche avenir. 

 

Les meilleures pratiques 

 

Vous devriez penser à l’objectif principal de votre chatbot et lui donner cette option juste après que quelqu’un ait entamé un dialogue avec vous. Lorsque vous pensez à un hôtel, la caractéristique la plus importante serait d’avoir des réservations directes. Nous recommandons de commencer le flux en divisant les utilisateurs en deux groupes principaux:  

1) les personnes qui veulent vérifier les prix et la disponibilité et  

2) les personnes ayant d’autres objectifs. 

 

  1. Faire un transfert sans coupure à un agent humain si nécessaire

L’une des choses les plus importantes à réaliser lors du lancement d’un chatbot est qu’il ne résoudra pas tous les problèmes que vos utilisateurs peuvent rencontrer. Cela arrive en raison des limites de la technologie PNL sous-jacente (le système n’est pas encore complètement formé), mais aussi parce que parfois le chatbot ne peut tout simplement pas avoir la réponse attendue – imaginez quelqu’un demandant s’il reste quelque chose dans les objets perdus.  

 

Dans ce cas, vous devez avoir un agent humain prêt à intervenir dans la conversation et le transfert de chatbot à un transfert humain doit être une transition en douceur pour s’assurer que l’utilisateur sait qu’il ne parle plus avec un chatbot. 

 

Meilleures pratiques

 

Le chatbot doit reconnaître à l’utilisateur qui n’a plus d’options et ne peut pas aider plus loin. Au lieu de passer immédiatement à un agent humain, vous devriez demander à l’utilisateur de le faire, car certaines personnes ne se sentent pas à l’aise de déranger un agent humain et préfèrent essayer quelques phrases différentes. Si l’utilisateur répond oui, passez à un agent humain et faites savoir à l’utilisateur que quelqu’un répondra bi entôt. 

 

  1. Faites-le visuel – utilisez des emojis! ?

Lors de la création d’un chatbot, vous devez créer une expérience utilisateur simple, agréable et naturelle pour que les utilisateurs puissent accomplir une tâche donnée. Il est important de ne pas oublier que toutes les anciennes règles d’expérience utilisateur s’appliquent toujours. Par exemple, vous devez être cohérent entre tous les flux, la conversation doit être agréable et l’appel à l’action doit être clair. 

 

Un moyen simple de rendre votre chatbot plus agréable et plus clair est d’ajouter des emojis. Que vous souhaitiez utiliser ou non des emoji en grande quantité dépend de la stratégie de communication globale de votre entreprise, car les emojis reflètent la manière dont vous souhaitez que votre communication soit perçue par les utilisateurs. 

 

Les meilleures pratiques 

 

L’un des meilleurs endroits pour ajouter des emojis est dans les éléments de l’interface utilisateur tels que les menus ou les boutons. Chaque fois que vous avez besoin de cliquer sur un bouton, ajoutez un emoji pour renforcer ce dont il s’agit – cela peut augmenter les taux de clics jusqu’à 50%. 

 

  1. Les Webviews amélioreront grandement votre chatbot 

Les premiers chatbots étaient composés principalement de chaînes à bulles avec un texte simple. C’était correct pour les cas d’utilisation simples, mais quand quelqu’un veut réserver une chambre dans un hôtel, cette interface ne suffit pas. Comme les chatbots tentent de résoudre des cas d’utilisation plus complexes, il est devenu clair que les chaînes de bulles avec un texte simple ne peuvent pas être la réponse à tout. 

 

Il y a plus de bots que de PNL et d’intelligence artificielle, la solution repose aussi sur des pages web externes. Pour les cas d’utilisation plus complexes, une ouverture de page Web à l’intérieur de Messenger sera plus attrayante, montrant des données plus structurées et un défilement supplémentaire si nécessaire. 

 

Les meilleures pratiques 

 

Il y a deux cas qui sont mieux résolus par les webviews. Lorsqu’il y a plusieurs données à entrer dans le chatbot (telles que les dates d’arrivée et de départ ou le nombre d’adultes et d’enfants), il est beaucoup plus facile de changer ces données dans un formulaire que dans une conversation. Le deuxième cas d’utilisation est le besoin d’expériences de navigation plus riches, comme la visualisation de photos, de détails et de commodités. 

 

  1. Réengager avec les utilisateurs de la bonne façon

Maintenant, vous devriez savoir que les voyageurs visitent 38 sites avant de réserver des vacances. Cette statistique doit être révisée: de nos jours, les voyageurs visitent 37 sites Web et votre chatbot. Le jour même de la réservation, les voyageurs visitent environ 16 sites Web dans leur ensemble. 

 

Il est très probable que les utilisateurs utilisent votre chatbot dans le processus de décision du meilleur hôtel pour rester quand ils comparent encore les prix et les destinations. De cette façon, il est très peu probable qu’ils vont réserver tout de suite. La grande chose à propos d’un chatbot est que, contrairement à un site Web, vous avez la possibilité de ré-engager avec l’utilisateur quelques heures ou même des jours après la première recherche – sans frais. 

 

Les meilleures pratiques 

 

Envoyer une notification à vos utilisateurs en leur rappelant qu’ils peuvent réserver avec vous, et montrer un appel à l’action clair, afin qu’ils puissent accéder facilement aux prix les plus mis à jour. Le meilleur moment pour envoyer une notification dépend du type de propriété que vous possédez. Si vous avez un centre de villégiature de luxe, vous pouvez l’envoyer quelques jours plus tard, car les gens prendront un peu de temps pour décider de leurs vacances. Si vous avez un hôtel urbain ciblant les voyageurs d’affaires, vous devriez choisir de les avertir quelques heures plus tard. 

 

15 astuces pour être un bon chargé de projet

Pouvez-vous gérer convenablement un projet ? Bien sûr que vous le pouvez !

 

Beaucoup de gens débutent dans leur carrière en tant que chef de projet, bien que dans de nombreux cas, il faut du temps pour gagner la confiance et la responsabilité qui vient avec un tel poste. Si vous avez reçu le titre de gestionnaire de projet (PM), félicitations ! Vous l’avez mérité. Et si vous n’avez pas encore reçu la responsabilité, il y a de fortes chances que vous en soyez à un moment donné si vous voulez progresser dans votre carrière. 

 

Maintenant, tout ce que vous devez faire est de comprendre comment vous pouvez maximiser les ressources disponibles et vous concentrer sur les compétences nécessaires pour basculer dans le monde de la gestion de projet. 

 

La gestion de projet ajoute de la valeur à votre parcours professionnel. 

 

Il y a beaucoup de points positifs à être un chef de projet. En tant que gestionnaire de projet, vous acquerrez des tonnes d’expériences précieuses sur le tas pour vos futurs rôles et postes, y compris, mais sans s’y limiter : 

 

+ Compétences en leadership 

+ Apprendre à déléguer 

+ Communication efficace 

+ Établissement d’objectifs et résultats 

+ L’exposition à des équipes de direction au sein ou à l’extérieur de l’entreprise 

+ Comment travailler avec différentes personnalités au sein d’un même groupe 

+ Résolution de problème 

+ Apprendre un nouveau logiciel de gestion de projet 

 

Cela semble énorme ? La bonne nouvelle est que cela ajoute une valeur incroyable à votre CV grâce à une grande variété de compétences. Voici quelques conseils et astuces supplémentaires pour la gestion de projet qui peuvent vous aider à réussir : 

 

Conseils pour une gestion de projet réussie 

 

1. Connaissez tous les détails du projet à l’avance. Renseignez-vous dès le départ sur tous les détails du projet afin de planifier un plan sans surprises sur la route. 

2. Écoutez et engagez-vous. Vous ne pouvez pas apprendre si vous n’écoutez pas, et c’est le moment de tout absorber. Faites attention au paysage de votre équipe; étudier vos clients; Commencer à reconnaître les forces de vos coéquipiers (une compétence importante pour les PM qui réussissent). Ensuite, profitez de cette grande écoute et engagez les membres de votre équipe et vos partenaires d’une manière qui soit importante pour le succès du projet. Plus vous aurez de personnes à vos côtés dès le début du projet – et votre carrière – plus vous aurez de succès. L’écoute vous donne du matériel à utiliser pour établir des relations.

3. Soyez clair sur ce qui est nécessaire dans l’ordre de priorité. Cela vous aidera ensuite à définir des objectifs clairs et mesurables mentionnés ci-après. Cela vous aidera également à identifier ce qui peut être pris en charge dès le début et ce dont vous avez besoin pour prendre une longueur d’avance afin que vous n’ayez pas un désastre de dernière minute. 

4. Apprenez à lire les gens. Alias intelligence émotionnelle, certaines personnes savent comment lire l’ambiance d’une pièce, mais les compétences des gens peuvent être appris. Apprendre sur le comportement humain est (espérons-le) un processus qui dure toute la vie, mais si vous êtes vraiment bon dans ce domaine ou si vous travaillez très fort pour développer vos muscles émotionnels, vous vous démarquerez des autres.

5. Fixez des objectifs clairs et mesurables. Après avoir clairement défini les critères du projet, définissez des objectifs et des jalons raisonnables, mais opportuns et efficaces. 

 

6. Imprégnez-vous du flow. Le changement se produit tout au long d’un projet, alors faites quelques cours de yoga ou de respiration pour vous aider à gérer le stress qui peut venir avec les changements qui viennent avec un projet. 

 

7. Suivez un cours et obtenez une certification. Obtenir une certification en tant que chef de projet peut être utile si vous souhaitez perfectionner vos compétences en tant que chef de projet. Vous pourriez aussi être plus attrayant pour les entreprises. Vous aurez envie de peser le pour et le contre de savoir si ça vaut le coup pour vous. Avez-vous le temps et l’argent ? 

 

En même temps, vous pourriez travailler avec une entreprise qui vous aidera à l’obtenir, alors allez-y. 

 

8. Devenez une partie de l’équipe. Vous voudrez diriger votre équipe et servir votre équipe. En étant un joueur d’équipe, ils vous verront comme disposés à faire le travail, et vous obtiendrez beaucoup plus de votre équipe dans son ensemble. 

 

9. Soyez pro-actif. Avant que le projet ne commence, recherchez des trous ou des zones qui pourraient être un défi. Vous pouvez les porter à l’attention de ceux qui supervisent le projet et tenter de trouver des solutions pour éviter un problème avant qu’il ne se produise. Lorsque des problèmes surviennent – et ils le seront sur presque tous les projets – parce que vous avez été proactif depuis le début, la résolution d’un problème sera beaucoup plus facile à mesure qu’elle avance. 

 

10. Connaissez votre logiciel de gestion de projet comme votre meilleur ami. Le logiciel que vous utiliserez pour gérer ou lancer votre projet est votre meilleur ami. Le savoir à l’intérieur et à l’extérieur, et demander une formation pour tous les membres de l’équipe avant même que le projet ne commence. Vous devez également rechercher un logiciel disposant d’une équipe de support solide au cas où vous en auriez besoin lorsque vous êtes dans une situation difficile. 

 

Si vous essayez de décider quel logiciel de gestion de projet fonctionnera le mieux, demandez aux autres chefs de projet ce qu’ils préfèrent. Moi je vous préconise Portfolio de JIRA

11. Utilisez un mentor. Je recommande d’identifier et de forger une relation avec un mentor pour vous aider avec les différentes facettes de votre carrière. Un bon mentor peut vous aider à garder votre sang-froid lorsque les choses vont mal, vous aider à résoudre des problèmes, cultiver une équipe, et plus encore. 

 

12. Connaissez votre client. Un bon chef de projet prendra le temps de s’asseoir avec son client plus d’une fois pour se faire une idée précise de ses besoins et de la façon dont il communique le mieux. Ce faisant, le gestionnaire de projet peut mettre en place un plan pour répondre aux attentes des clients internes et externes. 

 

13. Apprenez à connaître votre équipe. Plus vous prenez le temps d’apprendre à connaître les joueurs de votre équipe avec soin, plus ils seront prêts à faire le maximum pour vous quand vous en aurez besoin. Cela vous aide également à comprendre comment chaque joueur communique, opère et quelles sont ses fortes compétences afin que vous puissiez déléguer en conséquence. 

 

Vous voulez donner des tâches à ceux que vous connaissez être compétents et opportuns pour les compléter. 

 

14. Embrasser le leadership. En tant que chef de projet, vous serez guidé pour obtenir des conseils et un leadership sur la façon de mener le projet à la ligne d’arrivée. L’exemple que vous définissez sera transmis au reste de l’équipe. 

 

15. Évaluez le projet à la fin. Vous pouvez apprendre beaucoup pour votre prochain projet en prenant note de ce qui a fonctionné et de ce qui n’a pas fonctionné avec votre projet actuel. 

 

Tout le monde n’aime pas être un chef de projet, et ce n’est pas grave. Que vous l’aimiez ou non, cela peut être une bonne expérience de gérer au moins un projet pour voir si cela vous convient. 

Si vous êtes à la recherche d’outils efficaces pour gérer vos projets, abonnez-vous à notre plateforme de cours en ligne qui contient des présentations de la suite logiciel JIRA.

Blockchain qu’est-ce que c’est ?

On entend beaucoup parler de ce terme, sans savoir exactement ce que c’est. Aujourd’hui nous vous proposons donc de découvrir ensemble ce que signifie Blockchain, et ce que ça implique dans le monde des NTIC.

 

C’est parti !

La blockchain ou chaine de blocs est, comme son nom l’indique, une chaine de blocs de données. Imaginez un panel d’utilisateurs chacun envoyant des informations. Ces informations sont regroupées et sécurisées par cryptographie. C’est comme ça que sont constitués les blocs. Chaque bloc complet crée un code de sécurité qui sert de lien vers le prochain bloc. Les blocs sont ainsi reliés entre eux, ce qui crée progressivement une chaîne de bloc. Cette opération est répétée à intervalles de temps réguliers. Les données sont stockées de façon distribuée, c’est-à-dire que la gestion de la base est faite par des ordinateurs interconnectés.

La blockchain propose plusieurs sérieux avantages :

+ La transparence : tout le monde peut consulter la base de données

+ L’absence d’organisme de contrôle : pas de tiers dans les transactions, tout se fait entre particuliers

+ La sécurisation des données et la non falsification possible des données : la base de données est cryptée de façon asymétrique ; il faut donc une clé publique et une clé privée pour faire des échanges dans le réseau

+ Le caractère distribué de la base de données fait qu’elle existe simultanément sur tous les ordinateurs du réseau qui la constitue

+ Enfin le processus de « minage » dont on a déjà parlé dans l’article « Du bitcoin pour du FCFA » assure que les transactions qui y sont effectuées sont valides (il est question de résoudre des équations mathématiques complexes à l’aide de logiciels appelées mineurs de bitcoin ; ceci est fait par des « mineurs ». Plus les équations sont complexes, plus les démineurs sont nombreux, plus la mine est grande, plus ils sont rémunérés).

Les applications

La blockchain peut s’appliquer :

+ Aux économies de partage en général : Uber, bla bla car, Air bnb. Un exemple concret est le projet TransActive Grid qui combine économie de partage et énergie renouvelable

+ Aux cryptomonnaies :  Solarcoin, bitcoin

+ À la lutte contre la fraude : conformité et intégrité de documents officiaux et confidentiels

+ Pour diminuer les coûts de transaction bancaire, d’assurance

+ Pour faciliter le dédommagement des assurés

+ Pour évaluer le travail collaboratif : L’évaluation de la valeur créée sur un projet sur la base de la méritocratie ; plus vous travaillez, plus votre quote-part dans le projet sera visible, de façon automatique.

Pour conclure, la technologie de blockchain semble représenter le futur. Ses applications sont multiples, et de nombreux pays et acteurs économiques majeurs à l’instar de AXA, Bouygues ou même le Venezuela se penchent sur le sujet et cherchent des moyens de mettre à profit ses propriétés. Le seul bémol qui a été souligné pour l’instant est la consommation énergétique importante entraînée par les « pool » de minage.

Bientôt le Petro ?

Grosse nouvelle de cette fin d’année 2017 : dans une conférence télévisée le 03 Décembre 2017, le Président du Venezuela Nicolas Maduros, a annoncé la création prochaine de la cryptomonnaie vénézuélienne, le « Petro », en référence au pétrole.

Celle-ci sera basée sur les réserves de pétrole, de gaz, les stocks d’or et de diamants du pays, et servira à contourner le blocus financier auquel est soumis le pays, à savoir les sanctions économiques appliquées par les Etats-Unis depuis Août dernier et les mauvaises notations des agences économiques.

Le Venezuela est ainsi le premier pays au monde à manifester officiellement sa volonté de rentrer de plein pied dans le marché des monnaies virtuelles en tant que pays et d’utiliser les nouvelles technologies monétaires pour servir son développement économique et social. La création de cette monnaie s’accompagnera de la création d’un observatoire de la blockchain.


Mais Quelles sont les raisons qui poussent le Venezuela à se lancer ?

Très bonne question ! Plusieurs hypothèses nous viennent en tête : peut-être que Nicolas Maduro a fait un rêve comme Martin Luther King dans son fameux « I have a dream » et s’est levé un matin en criant à ses ministres : ‘allez, aujourd’hui on crée notre monnaie virtuelle, youpi !!’ ? Ou plus sérieusement, peut être que le Venezuela voit cette monnaie comme une opportunité de sortir du marasme dans lequel il se trouve via des financements étrangers ?


Petro / Pétrole

Ce qu’il faut avoir en tête c’est que le Venezuela est un pays producteur de pétrole, la plus grosse réserve de pétrole au monde, devant l’Arabie Saoudite. Ceci lui a permis de connaître des périodes très prospères, avec des PIB par tête avoisinant les 7000 dollars. La belle époque a duré jusqu’à l’avènement de Hugo Chavez au pouvoir.
En effet ce dernier a promu une politique socialiste et du presque tout gratuit, a nationalisé tous les secteurs d’activité créateurs de richesse, n’a entrepris aucune politique de production locale. Les dépenses de l’Etat étant essentiellement soutenues par les richesses au préalable accumulées et la vente de pétrole, entre 1999 et 2003 le pays connut une crise due à une chute du prix du baril du pétrole à 10 dollars, provoquant une chute du pouvoir d’achat par habitant de plus de 2000 dollars. Malgré le léger mieux de la situation économique suite à une augmentation internationale des prix du pétrole en 2001, la modification du régime de change de la monnaie nationale (le Bolivar), passant d’un taux flottant à un taux fixe a provoqué une dépréciation de celle-ci. Ajouté à cela l’instabilité politique, le PIB a connu une chute de 8%.

Au fil des tentatives du gouvernement pour redresser la barre (notamment faire marcher la planche à billets), le pays a connu des taux d’inflation record. En 2009 il était de 15%, et ceci a poussé le gouvernement Vénézuélien a dévalué le Bolivar une fois de plus.

Depuis 2014 le pays est dans une situation assez grave. Les produits de première nécessité sont rationnés, et la pauvreté augmente à cause de l’effondrement des prix du pétrole.

En 2014 une nouvelle devise internationale est lancée sur le marché, mais malheureusement elle ne rencontre pas un franc succès, car le trading en dollar de cette devise était interdit. Ceci s’explique par le fait que la réserve en dollars du pays est dangereusement basse (elle est passée de 35 milliards de dollars en 2009 à 20 milliards en 2014).

En 2015 Le déficit public du Venezuela est estimé à 20% du PIB.

La situation actuelle au Venezuela est la suivante : des réserves en dollars qui s’épuisent tous les jours, un taux d’inflation record, une pauvreté grandissante, un marché noir de change du Bolivar en dollar florissant, l’exode de la population fuyant la pauvreté vers les pays voisins (Chili, Colombie, Brésil), un climat global instable, une dette extérieure de 150 milliards de dollars. Le pays se retrouve également confronté à l’appétence de ses citoyens pour le bitcoin, qui est devenu une valeur refuge face à la perte de valeur de la monnaie nationale. En effet depuis fin 2016 le bitcoin, du fait de tous les avantages d’utilisation qu’il offre, est utilisé par les vénézuéliens pour contrer l’interdiction d’échange en devise étrangère imposée par le gouvernement.

 

Le Petro à la rescousse ?

Contourner les contraintes du système classique via une cryptomonnaie est une bonne idée. Cependant ce qui fait la particularité et l’attractivité du bitcoin, c’est le fait qu’il n’est régi par aucune autorité étatique. Les conditions de génération et d’utilisation sont libres. Or si on se fie à la politique actuelle du gouvernement vénézuélien, l’heure est au contrôle absolu. Rien ne garantit que l’interdiction d’échanger les devises étrangères avec le bolivar appliquée aujourd’hui ne sera pas étendue au Petro. Rien ne garantit non plus que l’émission de la cryptomonnaie, qui suivant le modèle du bitcoin devrait être libre, ne sera pas contrôlée par le gouvernement. Enfin, pour l’instant le seul bien que le Venezuela ait à vendre de façon pérenne est le pétrole. Or ce commerce se fait à grande échelle, pas à l’échelle du particulier. Quelle garantie les opérateurs particuliers auront-ils que la monnaie virtuelle vénézuélienne a une valeur sur le marché virtuel ? Lorsque la valeur du Petro repose sur un pétrole dont la production n’est pas garantie faute d’investissement de la compagnie nationale de pétrole vénézuélienne PDVSA. Idem pour les matières premières contenues dans le sous-sol.

Ce sont autant de challenges que le Venezuela devra vaincre pour pouvoir asseoir véritablement sa nouvelle vision économique.

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bitcoin cfa

Du bitcoin pour du FCFA ?

L’Afrique francophone est en ébullition. En effet la jeunesse gronde et réclame à corps et à cri une prise de conscience panafricaniste sur bien des fronts :
+ le respect et la dignité du peuple noir en manifestant contre l’esclavage,
+ le rejet de l’ancien colon qui ne veut pas perdre son emprise sur les richesses africaines,
+ la renaissance des langues africaines dans toute leur splendeur,
+ et l’autonomie économique totale, pour ne citer que ceux-là.

L’un des fers de lance de cette dernière bataille est l’abandon du FCFA comme monnaie et l’adoption d’une monnaie propre. Mais comment créer une monnaie classique forte, lorsqu’on sait que l’économie de nombreux pays africains francophones , anciennes colonies françaises, ou européennes, ne remplit aujourd’hui pas les critères permettant l’émergence d’une monnaie forte, une monnaie garantissant premièrement un maintien de leur niveau économique (pas de dévaluation ni de répression), et deuxièmement une croissance du pouvoir de la monnaie : les pays africains souffrent d’un manque d’industrialisation forte dans tous les secteurs,  les investissements étrangers (autres que l’ancien colon) sont souvent frileux, le tissu entrepreneuriale n’est pas encore suffisamment fort ( avec la présence non seulement de TPE/PME mais aussi de compagnies nationales et multinationales d’origine locale, etc…).

A l’heure où la technologie avance à la vitesse de la lumière, une monnaie a déjà vu le jour : le bitcoin. Alors est-ce possible pour les pays africains désirant une monnaie qui leur serait propre, d’adopter et contextualiser cette monnaie ?

 


Déjà, Le bitcoin, qu’est-ce que c’est ?

Le bitcoin est une monnaie électronique décentralisée. La seule qui permet aux particuliers de faire des transactions entre eux sans aucun intermédiaire, surtout pas les institutions financières ! Cette particularité permet d’avoir des frais de transaction plus bas. Les bitcoins sont utilisables dans tous les pays, ne sont pas gelables, et ne sont soumis à aucune condition particulière lors de leur utilisation.

Pour les générer, n’importe quel utilisateur (qui en a la capacité) via le réseau internet fait tourner des logiciels qu’on appelle « mineur de bitcoins », de façon prédictible et limitée ; exit donc les banques centrales et toutes les réglementations lourdes en vigueur. Ils sont ensuite contenus dans des porte feuilles, exactement comme les portefeuilles électroniques. Pour résumer, pour créer des bitcoins il faut un réseau internet et des utilisateurs des logiciels mineurs de bitcoins.

 

 

 

L’un des gros avantages des bitcoins est la transparence qu’ils offrent. En effet le bitcoin est un logiciel libre tout y est donc public :
+ les protocoles de base,
+ les algorithmes cryptographiques utilisés,
+ les programmes les rendant opérationnels,
+ les données des comptes
+ et les débats des développeurs.

En ce qui concerne le côté pratico pratique, on peut déjà les utiliser pour réaliser des achats sur certaines plateformes. On peut en recevoir d’une tierce personne, ou on peut tout simplement les échanger contre les devises comme le dollar, l’euro, le Yuan, etc… Il est également possible de les gagner en participant aux opérations de contrôle collectif de la monnaie.  Il n’y a aucun frais d’émission ou de conversion de cette monnaie, ce qui permet à certains entrepreneurs de se démarquer en les acceptant.

En tant que monnaie le bitcoin est à la fois un intermédiaire de paiement et une réserve de valeur.

En résumé le bitcoin est une monnaie utilisable partout, et émissible partout.

 

 

 

Bye bye FCFA, bonjour Bitcoin? 

 

Plusieurs raisons sont évoquées pour rejeter le CFA :
+ taux de change dépendant de l’euro,
+ monnaie fabriquée en France,
+ réserves de change stockées au trésor français,
+ et enfin le CFA est considéré comme un outil de néo colonialisme nocif à une économie africaine prospère.

En effet nos économies ne sont pas suffisamment fortes pour être adossées, via le taux de change, à une monnaie aussi forte que l’euro. La nécessité de maintenir un taux de parité stable entre le CFA et l’Euro bride les politiques de promotion interne du tissu économique africain.

Le fonctionnement actuel est le suivant :
+ la Banque de France fabrique les FCFA et les stocke dans ses réserves.
+ Elle en met à disposition de la BEAC qui elle les met à la disposition des différents ETATS.

Conserver un taux de change fixe entre l’Euro et le FCFA garantit la non dévaluation du FCFA, et donc le niveau de vie des populations. Pour ce faire, il faut que les réserves de CFA contenues à la Banque de France soient maintenues.

Chaque Etat doit quant à lui :

+ Produire à l’échelle nationale et vendre à l’échelle nationale : il faut que la monnaie puisse circuler facilement sur le territoire national, qu’elle soit acceptée par tous les commerces. C’est le cas du CFA.
+ Exporter : dans ce cas, la devise CFA doit d’abord être convertie en Euro.
+ Importer : Pour pouvoir acheter à l’étranger, le CFA doit d’abord être converti en la monnaie sur laquelle elle est adossée.

Comment cela se passerait-il avec le bitcoin ?

 

Globalement les nécessités sont les mêmes. Si on remplaçait les CFA par les bitcoins, on supprimerait les intermédiaires banques dans les transactions.

Le pré requis est cependant d’acquérir la capacité de fabriquer des bitcoins : achat de contrats de minage ou matériel propre, et formation de personnes compétentes (population et les pouvoirs publics) à la création et utilisation des bitcoins.

Ensuite il faudrait penser la mise en place d’un organe de régulation et de contrôle, surtout pour s’assurer de ne pas dépasser les limites autorisées.

Concernant l’émission de la monnaie :
+ tout citoyen africain équipé correctement pourra en produire.
+ Les différentes banques centrales n’auraient plus lieu d’être ;
+ il n’y aurait donc plus de nécessité de maintenir des réserves de CFA à la banque de France et de mettre en place des mécanismes pour stabiliser ces réserves.


Marché national
 : le bitcoin doit pouvoir être facilement utilisé et circuler facilement. La difficulté ici pourrait résider dans le fait que la monnaie est jeune et son utilisation est méconnue du grand public. Certes l’Afrique a l’habitude des portefeuilles électroniques, qui sont devenus le moyen de paiement par excellence qui a permis de contourner la précédente absence ou manque de praticité des cartes bancaires, mais la vulgarisation du réflexe internet et de l’utilis ation des logiciels n’en est qu’à ses balbutiements. Il faudrait prévoir de la formation pour faciliter l’utilisation des logiciels « mineurs de bitcoin » et ainsi s’assurer de la présence de la monnaie.

Pour les importations : la majorité des transactions sont possibles sur internet, donc payer des importations via bitcoins est tout à fait possible. Encore une fois le seul frein pourrait être le manque de vulgarisation de la monnaie.

Pour les exportations : les acheteurs étrangers pourront payer en bitcoins. Les pays africains pour être compétitifs sur le marché mondial devront donc booster leur économie : industrialisation, infrastructures solides, investissements locaux, investissements étrangers, etc…

 


Une alternative possible avec le bitcoin ?

 

Comme dit plus haut, les bitcoins sont émissibles partout, dès qu’on dispose d’un réseau internet, de logiciels mineurs de bitcoin, et de mineurs capables de déminer.

Passer du FCFA au bitcoin d’un point de vue strictement technique est possible. Malheureusement il y a des pré requis politiques et économiques.

 

Précisons que le Bitcoin africain pourrait avoir un nom plus local comme « Digital Afro Coin ».