Cryptomonnaie

Les avantages du trading de crypto-monnaie

Le trading en crypto-monnaies est devenu un sujet populaire, c’est un phénomène qui gagne en importance. Investir dans ce système révolutionnaire n’est rien d’autre que parier sur les leaders de notre marche vers l’avenir. Les crypto-monnaies et la technologie blockchain ajoutent un générateur potentiel de retours sur investissement et la possibilité de contrôler toutes les informations sur la gestion de l’argent.
Les technologies de blockchain et de crypto-monnaie représentent un moyen simple d’obtenir de bons rendements et une plus grande liquidité, d’autant plus qu’elle peut être vendue en échange de plusieurs devises. Dans cet article on va discuter les avantages et inconvénients de la crypto-monnaie et pourquoi le crypto est un domaine très rentable.

Trading en cryptomonnaie
I. Les avantages de trading en crypto-monnaie

1. La volatilité des crypto-monnaies

Bien que le marché de la crypto-monnaie soit relativement récente, il a connu une volatilité importante en raison du grand d’intérêt spéculatif à court terme. Par exemple, entre Octobre 2017 et Octobre 2018, le prix du Bitcoin a atteint les 19.378 $, alors qu’elle a aussi tombé à 5.851 $. Autres crypto-monnaies ont été relativement plus stables, mais les nouvelles technologies tendent à attirer l’intérêt spéculatif.
La volatilité des crypto-monnaies fait partie de ce qui rend ce marché si excitant. Les mouvements rapides dans le prix intra-jour offre aux investisseurs l’opportunité d’investir à court-terme ou bien à très court-terme, surtout lorsqu’ils investissent des grandes sommes. Par conséquence, si vous décidez d’explorer le marché de la crypto-monnaie, assurez-vous que vous prenez pour effectuer une recherche appropriée et développer une stratégie de gestion du risque. Nous vous invitons à vous inscrire sur notre platform Coin Cap, où vous pouvez trouver et suivre l’évolution de prix des crypto-monnaies ainsi que des fiches détaillées sur chaque crypto. Vous pouvez aussi comparez entre les crypto-monnaies dans un même graphique. En bref, vous allez trouver tous les outils nécessaires pour construire et bien gérer votre portefeuille crypto.

2. Un marché toujours ouvert
cryptocurrency market

Vous pouvez opérer dans le marché des crypto-monnaies 24 heures par jour et 7 jours sur 7, car il n’y a pas une gestion centralisée. Les transactions ont lieu directement entre les individus dans les marchés de crypto-monnaie. Cependant, il peut y avoir des périodes d’inactivité lorsque le marché ajuste à la mise à jour des infrastructures, également connues comme des fourches.

3. Liquidité élevée

Vital et important aussi car, lorsqu’il y a de gros volumes de négociation, vous trouverez toujours un acheteur ou un vendeur. C’est-à-dire qu’il y a une grande quantité d’argent qui entre et sort des crypto-monnaies.
Le trading de crypto-monnaie est un système bien sécurisé
Le trading est totalement sécurisé, tout comme le paiement avec ces devises. Pour le moment, il n’y a pas eu de fuites majeures, sa réputation est donc très bonne.
Grande variété des cryptos
Au-delà du Bitcoin, il existe déjà des centaines de crypto-monnaies dans lesquelles vous pouvez opérer. Etherium, XRP, Dash, Lite coin sont des exemples clairs.

Bitcoin

II. Les inconvénients de la crypto-monnaie

Si les avantages sont nombreux, les inconvénients de la crypto-monnaie sont nettement moins. Les plus importants sont les suivants :

1. L’interdiction du trading de crypto-monnaie dans certains pays

Certains pays, comme la Chine, le Maroc, ont interdit son utilisation. De plus, d’autres nations ont nié promouvoir son utilisation.

2. Plus de stress lorsque vous y investissez

Il est important de garder le contrôle de vos émotions dans ce type d’investissement. La grande volatilité de ces crypto-monnaies peut causer du stress aux investisseurs, car les prix évoluent différemment de ce à quoi vous pourriez vous attendre. Les prix changent rapidement, vous devriez donc passer beaucoup de temps à analyser les marchés.

Conclusion 

Comme le trading en bourse, investir en crypto-monnaie et un domaine plein d’opportunités et de risques, et pour bien maitriser les risques il faut s’appuyer sur une platform qui offre plusieurs outils d’analyse et de comparaisons entre les cryptos. C’est pour cette raison que nous vous invitons à vous inscrire et essayer notre plateforme Antares, c’est facile et gratuit :

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Bientôt le Petro ?

Grosse nouvelle de cette fin d’année 2017 : dans une conférence télévisée le 03 Décembre 2017, le Président du Venezuela Nicolas Maduros, a annoncé la création prochaine de la cryptomonnaie vénézuélienne, le « Petro », en référence au pétrole.

Celle-ci sera basée sur les réserves de pétrole, de gaz, les stocks d’or et de diamants du pays, et servira à contourner le blocus financier auquel est soumis le pays, à savoir les sanctions économiques appliquées par les Etats-Unis depuis Août dernier et les mauvaises notations des agences économiques.

Le Venezuela est ainsi le premier pays au monde à manifester officiellement sa volonté de rentrer de plein pied dans le marché des monnaies virtuelles en tant que pays et d’utiliser les nouvelles technologies monétaires pour servir son développement économique et social. La création de cette monnaie s’accompagnera de la création d’un observatoire de la blockchain.


Mais Quelles sont les raisons qui poussent le Venezuela à se lancer ?

Très bonne question ! Plusieurs hypothèses nous viennent en tête : peut-être que Nicolas Maduro a fait un rêve comme Martin Luther King dans son fameux « I have a dream » et s’est levé un matin en criant à ses ministres : ‘allez, aujourd’hui on crée notre monnaie virtuelle, youpi !!’ ? Ou plus sérieusement, peut être que le Venezuela voit cette monnaie comme une opportunité de sortir du marasme dans lequel il se trouve via des financements étrangers ?


Petro / Pétrole

Ce qu’il faut avoir en tête c’est que le Venezuela est un pays producteur de pétrole, la plus grosse réserve de pétrole au monde, devant l’Arabie Saoudite. Ceci lui a permis de connaître des périodes très prospères, avec des PIB par tête avoisinant les 7000 dollars. La belle époque a duré jusqu’à l’avènement de Hugo Chavez au pouvoir.
En effet ce dernier a promu une politique socialiste et du presque tout gratuit, a nationalisé tous les secteurs d’activité créateurs de richesse, n’a entrepris aucune politique de production locale. Les dépenses de l’Etat étant essentiellement soutenues par les richesses au préalable accumulées et la vente de pétrole, entre 1999 et 2003 le pays connut une crise due à une chute du prix du baril du pétrole à 10 dollars, provoquant une chute du pouvoir d’achat par habitant de plus de 2000 dollars. Malgré le léger mieux de la situation économique suite à une augmentation internationale des prix du pétrole en 2001, la modification du régime de change de la monnaie nationale (le Bolivar), passant d’un taux flottant à un taux fixe a provoqué une dépréciation de celle-ci. Ajouté à cela l’instabilité politique, le PIB a connu une chute de 8%.

Au fil des tentatives du gouvernement pour redresser la barre (notamment faire marcher la planche à billets), le pays a connu des taux d’inflation record. En 2009 il était de 15%, et ceci a poussé le gouvernement Vénézuélien a dévalué le Bolivar une fois de plus.

Depuis 2014 le pays est dans une situation assez grave. Les produits de première nécessité sont rationnés, et la pauvreté augmente à cause de l’effondrement des prix du pétrole.

En 2014 une nouvelle devise internationale est lancée sur le marché, mais malheureusement elle ne rencontre pas un franc succès, car le trading en dollar de cette devise était interdit. Ceci s’explique par le fait que la réserve en dollars du pays est dangereusement basse (elle est passée de 35 milliards de dollars en 2009 à 20 milliards en 2014).

En 2015 Le déficit public du Venezuela est estimé à 20% du PIB.

La situation actuelle au Venezuela est la suivante : des réserves en dollars qui s’épuisent tous les jours, un taux d’inflation record, une pauvreté grandissante, un marché noir de change du Bolivar en dollar florissant, l’exode de la population fuyant la pauvreté vers les pays voisins (Chili, Colombie, Brésil), un climat global instable, une dette extérieure de 150 milliards de dollars. Le pays se retrouve également confronté à l’appétence de ses citoyens pour le bitcoin, qui est devenu une valeur refuge face à la perte de valeur de la monnaie nationale. En effet depuis fin 2016 le bitcoin, du fait de tous les avantages d’utilisation qu’il offre, est utilisé par les vénézuéliens pour contrer l’interdiction d’échange en devise étrangère imposée par le gouvernement.

 

Le Petro à la rescousse ?

Contourner les contraintes du système classique via une cryptomonnaie est une bonne idée. Cependant ce qui fait la particularité et l’attractivité du bitcoin, c’est le fait qu’il n’est régi par aucune autorité étatique. Les conditions de génération et d’utilisation sont libres. Or si on se fie à la politique actuelle du gouvernement vénézuélien, l’heure est au contrôle absolu. Rien ne garantit que l’interdiction d’échanger les devises étrangères avec le bolivar appliquée aujourd’hui ne sera pas étendue au Petro. Rien ne garantit non plus que l’émission de la cryptomonnaie, qui suivant le modèle du bitcoin devrait être libre, ne sera pas contrôlée par le gouvernement. Enfin, pour l’instant le seul bien que le Venezuela ait à vendre de façon pérenne est le pétrole. Or ce commerce se fait à grande échelle, pas à l’échelle du particulier. Quelle garantie les opérateurs particuliers auront-ils que la monnaie virtuelle vénézuélienne a une valeur sur le marché virtuel ? Lorsque la valeur du Petro repose sur un pétrole dont la production n’est pas garantie faute d’investissement de la compagnie nationale de pétrole vénézuélienne PDVSA. Idem pour les matières premières contenues dans le sous-sol.

Ce sont autant de challenges que le Venezuela devra vaincre pour pouvoir asseoir véritablement sa nouvelle vision économique.

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bitcoin cfa

Du bitcoin pour du FCFA ?

L’Afrique francophone est en ébullition. En effet la jeunesse gronde et réclame à corps et à cri une prise de conscience panafricaniste sur bien des fronts :
+ le respect et la dignité du peuple noir en manifestant contre l’esclavage,
+ le rejet de l’ancien colon qui ne veut pas perdre son emprise sur les richesses africaines,
+ la renaissance des langues africaines dans toute leur splendeur,
+ et l’autonomie économique totale, pour ne citer que ceux-là.

L’un des fers de lance de cette dernière bataille est l’abandon du FCFA comme monnaie et l’adoption d’une monnaie propre. Mais comment créer une monnaie classique forte, lorsqu’on sait que l’économie de nombreux pays africains francophones , anciennes colonies françaises, ou européennes, ne remplit aujourd’hui pas les critères permettant l’émergence d’une monnaie forte, une monnaie garantissant premièrement un maintien de leur niveau économique (pas de dévaluation ni de répression), et deuxièmement une croissance du pouvoir de la monnaie : les pays africains souffrent d’un manque d’industrialisation forte dans tous les secteurs,  les investissements étrangers (autres que l’ancien colon) sont souvent frileux, le tissu entrepreneuriale n’est pas encore suffisamment fort ( avec la présence non seulement de TPE/PME mais aussi de compagnies nationales et multinationales d’origine locale, etc…).

A l’heure où la technologie avance à la vitesse de la lumière, une monnaie a déjà vu le jour : le bitcoin. Alors est-ce possible pour les pays africains désirant une monnaie qui leur serait propre, d’adopter et contextualiser cette monnaie ?

 


Déjà, Le bitcoin, qu’est-ce que c’est ?

Le bitcoin est une monnaie électronique décentralisée. La seule qui permet aux particuliers de faire des transactions entre eux sans aucun intermédiaire, surtout pas les institutions financières ! Cette particularité permet d’avoir des frais de transaction plus bas. Les bitcoins sont utilisables dans tous les pays, ne sont pas gelables, et ne sont soumis à aucune condition particulière lors de leur utilisation.

Pour les générer, n’importe quel utilisateur (qui en a la capacité) via le réseau internet fait tourner des logiciels qu’on appelle « mineur de bitcoins », de façon prédictible et limitée ; exit donc les banques centrales et toutes les réglementations lourdes en vigueur. Ils sont ensuite contenus dans des porte feuilles, exactement comme les portefeuilles électroniques. Pour résumer, pour créer des bitcoins il faut un réseau internet et des utilisateurs des logiciels mineurs de bitcoins.

 

 

 

L’un des gros avantages des bitcoins est la transparence qu’ils offrent. En effet le bitcoin est un logiciel libre tout y est donc public :
+ les protocoles de base,
+ les algorithmes cryptographiques utilisés,
+ les programmes les rendant opérationnels,
+ les données des comptes
+ et les débats des développeurs.

En ce qui concerne le côté pratico pratique, on peut déjà les utiliser pour réaliser des achats sur certaines plateformes. On peut en recevoir d’une tierce personne, ou on peut tout simplement les échanger contre les devises comme le dollar, l’euro, le Yuan, etc… Il est également possible de les gagner en participant aux opérations de contrôle collectif de la monnaie.  Il n’y a aucun frais d’émission ou de conversion de cette monnaie, ce qui permet à certains entrepreneurs de se démarquer en les acceptant.

En tant que monnaie le bitcoin est à la fois un intermédiaire de paiement et une réserve de valeur.

En résumé le bitcoin est une monnaie utilisable partout, et émissible partout.

 

 

 

Bye bye FCFA, bonjour Bitcoin? 

 

Plusieurs raisons sont évoquées pour rejeter le CFA :
+ taux de change dépendant de l’euro,
+ monnaie fabriquée en France,
+ réserves de change stockées au trésor français,
+ et enfin le CFA est considéré comme un outil de néo colonialisme nocif à une économie africaine prospère.

En effet nos économies ne sont pas suffisamment fortes pour être adossées, via le taux de change, à une monnaie aussi forte que l’euro. La nécessité de maintenir un taux de parité stable entre le CFA et l’Euro bride les politiques de promotion interne du tissu économique africain.

Le fonctionnement actuel est le suivant :
+ la Banque de France fabrique les FCFA et les stocke dans ses réserves.
+ Elle en met à disposition de la BEAC qui elle les met à la disposition des différents ETATS.

Conserver un taux de change fixe entre l’Euro et le FCFA garantit la non dévaluation du FCFA, et donc le niveau de vie des populations. Pour ce faire, il faut que les réserves de CFA contenues à la Banque de France soient maintenues.

Chaque Etat doit quant à lui :

+ Produire à l’échelle nationale et vendre à l’échelle nationale : il faut que la monnaie puisse circuler facilement sur le territoire national, qu’elle soit acceptée par tous les commerces. C’est le cas du CFA.
+ Exporter : dans ce cas, la devise CFA doit d’abord être convertie en Euro.
+ Importer : Pour pouvoir acheter à l’étranger, le CFA doit d’abord être converti en la monnaie sur laquelle elle est adossée.

Comment cela se passerait-il avec le bitcoin ?

 

Globalement les nécessités sont les mêmes. Si on remplaçait les CFA par les bitcoins, on supprimerait les intermédiaires banques dans les transactions.

Le pré requis est cependant d’acquérir la capacité de fabriquer des bitcoins : achat de contrats de minage ou matériel propre, et formation de personnes compétentes (population et les pouvoirs publics) à la création et utilisation des bitcoins.

Ensuite il faudrait penser la mise en place d’un organe de régulation et de contrôle, surtout pour s’assurer de ne pas dépasser les limites autorisées.

Concernant l’émission de la monnaie :
+ tout citoyen africain équipé correctement pourra en produire.
+ Les différentes banques centrales n’auraient plus lieu d’être ;
+ il n’y aurait donc plus de nécessité de maintenir des réserves de CFA à la banque de France et de mettre en place des mécanismes pour stabiliser ces réserves.


Marché national
 : le bitcoin doit pouvoir être facilement utilisé et circuler facilement. La difficulté ici pourrait résider dans le fait que la monnaie est jeune et son utilisation est méconnue du grand public. Certes l’Afrique a l’habitude des portefeuilles électroniques, qui sont devenus le moyen de paiement par excellence qui a permis de contourner la précédente absence ou manque de praticité des cartes bancaires, mais la vulgarisation du réflexe internet et de l’utilis ation des logiciels n’en est qu’à ses balbutiements. Il faudrait prévoir de la formation pour faciliter l’utilisation des logiciels « mineurs de bitcoin » et ainsi s’assurer de la présence de la monnaie.

Pour les importations : la majorité des transactions sont possibles sur internet, donc payer des importations via bitcoins est tout à fait possible. Encore une fois le seul frein pourrait être le manque de vulgarisation de la monnaie.

Pour les exportations : les acheteurs étrangers pourront payer en bitcoins. Les pays africains pour être compétitifs sur le marché mondial devront donc booster leur économie : industrialisation, infrastructures solides, investissements locaux, investissements étrangers, etc…

 


Une alternative possible avec le bitcoin ?

 

Comme dit plus haut, les bitcoins sont émissibles partout, dès qu’on dispose d’un réseau internet, de logiciels mineurs de bitcoin, et de mineurs capables de déminer.

Passer du FCFA au bitcoin d’un point de vue strictement technique est possible. Malheureusement il y a des pré requis politiques et économiques.

 

Précisons que le Bitcoin africain pourrait avoir un nom plus local comme « Digital Afro Coin ».